Comme à l’accoutumée, les rapports sur le changement climatique se succèdent et apportent leur lot de mauvaises nouvelles. Sorti le 28 octobre dernier, un nouveau rapport de l’ONU Climat montre que « les plans d’action climatique nationaux sont loin de répondre aux besoins ».
Deux jours plus tard, c’est au tour du « Lancet Countdown », rapport consacré aux impacts du changement climatique sur la santé, d’affirmer que « sur 15 indicateurs de suivi des risques sanitaires liés au changement climatique, dix ont atteint un nouveau record ». Enfin, la COP 29 s’est achevée le 24 novembre avec un nouvel objectif chiffré collectif pour le financement de l’action climatique ; accord qui n’aura de valeurs que si les montants sont honorés intégralement et à temps. Face à ces constats et aux catastrophes naturelles qui font des ravages dans le monde entier, il n’est pas étonnant que l’inquiétude face au climat soit à son comble. Et pourtant rien n’est perdu ; c’est l’espoir qui nous pousse à agir parce que c’est maintenant que ça se joue, parce que chaque dixième de degré compte et parce qu’on peut corriger nos erreurs. Les politiques et les moyens pour s’adapter au réchauffement climatique qui ont été mis en place ont déjà prouvé leur efficacité. Les experts citent par exemple des techniques de conservation d’humidité du sol, d’irrigation économe, le développement de l’agroforesterie et de l’agroécologie, la restauration de zones humides ou encore le verdissement d’espaces urbains. Une autre bonne nouvelle, le vert coûte moins cher : l’énergie solaire, l’énergie éolienne ou encore la réduction du gaspillage alimentaire sont des moyens viables et rentables pour atténuer les émissions de CO2. En outre, selon les experts du GIEC : « il existe suffisamment de capitaux et de liquidités au niveau mondial » pour combler le manque d’investissement pour le climat. Pour François de Gemenne, la peur ne sert pas la cause du climat et « le changement climatique se charge très bien de nous rappeler la gravité de la situation…. Plutôt que de mettre en avant les risques associés à l’inaction, nous devrions mettre en lumière les bénéfices générés par nos actions » et rendre ainsi la transition plus désirable. A notre échelle, l’éducation à l’environnement et en particulier le dispositif Rando’Clim sont de belles opportunités d’émerveillement au monde qui nous entoure et de sensibilisation au pouvoir d’agir que chacun·e porte en lui.
Lilian Bouchet

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